Un nouveau terrain de jeux !

Il y a une dizaine de jours, je vous avais parlé (ici) des dégâts occasionnés au rosier liane de mes beaux-parents suite à un orage avec forts coups de vent. Dans le même temps, le grand épicéa situé non loin a également souffert sous ces fortes rafales et est devenu trop dangereux pour la maison voisine, ce qui les a décidé à abattre ce magnifique exemplaire de sapin de Noël replanté tout petit dans le jardin, il y a environ 30 ans.

Nous avons donc fait appel à un élagueur professionnel, adepte d'une taille douce des arbres et très respectueux des vivaces environnantes. Voici le résultat :

L'orage mentionné précédemment avait aussi causé des dégâts au Catalpa de mon jardin qui avait déjà beaucoup de difficultés à se remettre d'un élagage intempensif fait par une grosse plaque du toit de la véranda qui s'était envolée au bout du jardin l'année passée pendant une mini-tornade ! (Vous remarquerez qu'il y a beaucoup de vent dans la région !!!).

Suivant les conseils de l'élagueur et profitant de sa présence sur place, nous avons également fait abattre cet arbre ainsi que d'autres qui, avec le temps, commençaient à se concurrencer.

Exit donc l'Acacia boule (Robinia pseudoacacia 'Umbraculifera') qui n'a jamais été taillé et qui dégénérait progressivement.

Exit également l'épicéa bleu (Picea pungens 'Glauca'), gros pourvoyeur d'ombre et de sécheresse du sol, qui empêchait le Liquidambar et l'érable panaché (Acer negundo 'Variegatum') de se développer correctement.

Exit aussi le Catalpa qui, selon les dires de l'élagueur, ne redeviendrait jamais beau.

Voilà le résultat vu de l'autre côté du parterre :

Il reste donc l'érable panaché à gauche et le liquidambar à droite (qui ont aussi été  légèrement retaillés) 2 arbres au feuillage remarquable et qui vont maintenant avoir l'occasion de se développer correctement.

Dans le même temps, l'érable pourpre a lui aussi subi une légère taille raisonnée pour permettre à la lumière de mieux pénétrer la parterre situé sous ses branches.

Et pendant qu'on y était, le cerisier du Japon pleureur (dont je vous avez parlé ici), a aussi disparu car il avait déjà trop repris sa forme naturelle de cerisier sauvage.

J'avais demandé de laisser le tronc pensant y faire grimper une clématite mais le résultat étant affreux à mes yeux, un petit coup de tronçonneuse à la base le fera disparaître très vite !

Le parterre prend maintenant un tout autre aspect, beaucoup plus aéré et beaucoup plus lumineux. Il faudra le repenser complètement et surtout combler toute la place disponible par des vivaces et bien sûr quelques petits... rosiers !

Chouette, un nouveau terrain de jeux !!!