Zoom sur... William Morris (1/2)

Je sais que certaines d'entre vous attendent ce post avec impatience pour en savoir plus sur ce rosier anglais trop méconnu parmi ceux de David Austin.

Pour vous montrer son allure générale, rien de tel que des photos prises au début du printemps lorsque sa taille avait été effectuée et que ses feuilles commençaient à montrer le bout de leur belle couleur légèrement pourpre.

Renseigné comme étant plus judicieux de l'utiliser comme grimpant, j'ai décidé de le planter en arrière-plan de massif et de le mener en grand arbuste à l'aide d'un support car il a tendance à avoir un port assez arqué et évasé. Ainsi maîtrisé, il atteint une hauteur d'environ 2 mètres.

Comme il a fait 2 longues tiges à l'automne l'année passé, j'ai tenté l'expérience de lier l'une d'elle à un arbuste situé non loin de lui et de laisser la 2ème libre de pousser dans l'Acer negundo 'Variegatum'.

Deux mois plus tard, voici le résultat de la tige poussant dans l'Acer avant que le vent ne décide la faire se retourner complètement dans l'autre côté de l'arbre où les roses étaient beaucoup plus cachées et beaucoup plus abîmées par les frottements que ce que vous voyez sur les photos !

Conclusion pour cette expérience de "liberté" : à ne pas renouveler l'année prochaine vu les vents qui soufflent parfois ici. Cette tige sera donc taillée ET attachée !

 

Voici maintenant 2 vues générales du massif :

 A l'avant-plan : Louise Odier

A l'arrière-plan :Crown Princess Margareta sur la gauche et William Morris à droite

Pour ce qui est de la 1ère tige liée, le résultat est beaucoup plus satisfaisant en terme de floraison, normal vu son côté grimpant, les tiges arquées fleurissent beaucoup plus.
Voyez plutôt :

Dans un prochain post, je vous montrerai les roses plus en détail et je vous parlerai de l'association que j'ai faite de ce très beau rosier avec une clématite viticella.
Bon dimanche !